La chanson du Djoliba
« Coule donc Djoliba, vénérable Niger, passe ton chemin et poursuis à travers le monde noir ta généreuse mission. Tant que tes flots limpides rouleront dans ce pays, les greniers ne seront jamais vides, et chaque soir, les chants fébriles s’élèveront au-dessus des villages pour égayer le peuple malinké. Tant que tu vivras et feras vivre nos vastes rizières, tant que tu fertiliseras nos champs et feras fleurir nos plaines, nos Anciens couchés sous I’arbre à palabres te béniront toujours.
Coule et va plus loin que toi-même à travers le monde entier étancher la soif des inassouvis, rassasier les insatiables et dicter, sans mot dire comme d’habitude, à l’Humanité, que le bienfait désintéressé est le seul qui vaille, le seul qui, absolument, signifie. »
Fodeba KEITA, poète guinéen, fils de Siguiri – 14 février 1921-26 mai 1969 – Anthologie africaine et malgache, Seghers
l’eau du rui du Vigean – Auvergne (déc. 2015)
Quelques artistes de l’eau
images:
Wilson Alwyn « Snowflake » Bentley, premier photographe connu de flocons de neige.
Dominique Kubler / Photographies
Myriam Duquenne / Photographies
Agnès Arasse / Photographies mises en musique
fontaines:
écrits:
Emmanuel Dilhac / Hommage à Roger Caillois « L’écriture des pierres »
E. Dilhac / L’homme qui fait chanter les pierres »
musique:
« Vanuatu » île de Gaua / Musique de l’eau / Océanie
Irkutsk. Ethnobeat / « Baikal ice » / Russie
Ondins du rui – Auvergne (déc. 2015)
« La terre est toute creusée dedans, et pleine de veines et de cavernes par lesquelles les eaux, sortant de la mer, vont et viennent parmi la terre, et sourdent dedans et dehors, selon que les veines les mènent çà ou là, comme le sang de l’homme qui s’épand par ses veines, au point d’irriguer tout le corps en amont et en aval. » Brunetto LATINI (poète florentin, 1212-1294)
triptyque à Jérôme Bosch et Fransisco de Goya
grand voyage dans l’imaginaire