Seconde expérience dans une station dépuration classique..
Après avoir vu et senti les émanants si peu reconnus, aimés et respectés lors de ma première visite d’une station d’épuration classique, j’ai voulu continuer mon « enquête » dans une autre station de même type, plus importante, proche de chez moi et dont je n’avais toujours pas obtenu de droit officiel pour aller la photographier..
Faite il y a plus de 20 ans pour 800 habitants, elle continue son dur labeur sans avoir été améliorée, pour un village de 1100 habitants, regroupant plusieurs coiffeurs, bars et restaurants, ainsi qu’une maison de retraite.
Loin, toujours cachée des yeux et des nez, une eau immonde en jaillit, se jetant au coeur d’un fouillis de broussailles quasiment infranchissable, pour finir de s’écouler dans le ruisseau d’une jolie vallée enclavée de Haute-Provence..
Tout l’environnement immédiat est atteint par ses rejets, les boues sont épaisses, les déchets plastiques jonchent le lit du ruisseau, l’odeur est insupportable et bien sûr, aucune vie animale n’est venue s’abriter dans ce petit coin presque secret…
Je suis sortie de cette expérience en colère, choquée par l’inconscience des responsables.
Par la suite, j’ai voulu parler au Maire que je connaissais personnellement, pour tenter de lui faire prendre conscience des conséquences écologiques de son irresponsabilité et des solutions formidables qui existaient en ces phytoépurations.. En vain…
Et bien sûr, je n’ai jamais pu obtenir les résultats des analyses de l’eau qui en sortait..
Du robinet à la station d’épuration
La pollution de l’eau par les médicaments n’est pas analysée