« L’âme du monde aspire et expire par les naseaux et les branchies. Mais l’homme a voulu son âme à soi. Il a morcelé stupidement l’âme générale. Il n’y a pas d’âme des hommes. Il n’y a qu’une série de petits lots d’âme où poussent de maigres fleurs et de maigres légumes. Les âmes d’homme avec les saisons entières, avec le vent entier, avec l’amour entier, c’est ce qu’il t’aurait fallu, c’est horriblement rare. »
Ondine (1939) Jean Giraudoux
Elle vit dans l’eau de la fontaine… la fée des bulles
L’ondin a les oreilles comme celles … « Qu’il est beau! Regarde cette oreille, père, c’est un coquillage! Tu penses que je vais lui dire vous à cette oreille?… A qui appartient-tu, petite oreille? Comment s’appelle-t-il? » Ondine (1939) Jean Giraudoux