Près de Bourges, une odeur d’essence suit l’eau de la rivière..
…cliquer sue les photos vous mènera vers des liens..Une amie habitait depuis peu sur une base militaire.
Les quelques vingt petits pavillons avec jardins, étaient au milieu d’un immense espace de verdure, avec bois, rivière, petits lacs, canaux, champs de blé, prairies fleuries et papillons colorés: le Paradis..
Seulement voilà, aucun poisson, aucune de trace de vie animale n’avaient été repérés par son ami pêcheur..
Intriguée, j’ai voulu voir si elles étaient encore habitées par les émanants, faunes, elfes et ondins..
Puis, quand bien même ils seraient là, quels aspects allaient-ils m’offrir?.. Quelles paroles allaient-ils passer?.. Seraient-ils aussi joyeux et bavards que dans les rivières du Mont Sainte Odile?..
En arrivant dans le bois, tout semblait fonctionner: diversité, chants, parfums frais et cueillette généreuse. Mais quand nous sommes arrivés à la rivière, j’ai observé, reniflé et compris le malaise qui régnaient aux abords de l’eau, pourquoi la vie animale ne venait pas s’y installer.. Subtile mais agaçante, une odeur émanait de l’eau, l’odeur d’essence.
Pauvre rivière de camp militaire: en poissons n’est..
La séance de photo fut très riche à mon sens, car c’est la première fois que j’ai pu voir qu’en effet, malgré la pollution, les émanants, elfes, gnomes, lutins et ondins, toute cette faune particulière y vivait encore, et qu’en corps dévastée, malheureuse d’être nauséabonde, elle m’a montré sa lumière.. généreuse énergie de vie.